Madame Rabia, au nom de la coalition citoyenne pour le Sahel regroupant plus cinquante (50) organisations de la société civile de la région, a expliqué que s’agissant de la sécurité au Sahel il faut aborder la question autrement en mettant la protection des populations au cœur de toute réponse à la crise sécuritaire. Le tout militaire ayant montré ses limites, il va falloir améliorer la gouvernance afin de rendre accessibles aux populations les services de base notamment, l’éducation, la santé et l’alimentation.
La Coordinatrice d’APAISE – Niger, souligne le rôle éminemment important que doit jouer la femme entant que première victime de la crise sécuritaire dans la gestion de ladite crise. Enfin, Madame Rabia Djibo Magagi a demandé aux membres du Conseil de Sécurité de s’en approprier des recommandations assorties du rapport de la Coalition citoyenne pour le Sahel intitulé « Sahel : ce qui a changé » afin de mettre en œuvre la nouvelle réponse à la crise sécuritaire au Sahel en plaçant les populations au cœur de toute décision pour juguler la crise.